Le suicide est un phénomène complexe qui résulte de l’interaction de nombreux facteurs.

Ces déterminants biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux sont de mieux en mieux connus.
Le risque suicidaire est un problème majeur de santé publique, hautement prévalent. Si la prévalence du suicide a globalement tendance à diminuer, la France reste au-dessus de la moyenne européenne et la fréquence des suicides et des gestes suicidaires restent très élevés : 10 000 personnes en décèdent chaque année et 200 000 personnes sont hospitalisées suite à une tentative de suicide.

L’axe 1 de la feuille de route Santé mentale et psychiatrie (2018) vise à « promouvoir le bien être mental, prévenir et repérer précocement la souffrance psychique et prévenir le suicide », notamment en mettant à disposition des ARS un ensemble d’actions intégrées de prévention du suicide. Le détail de ces actions, dont celle concernant la formation des professionnels de santé à la prévention du suicide, sont retranscrites dans l’instruction du 10 septembre 2019 relative à la stratégie multimodale de prévention du suicide.

30% des personnes décédées ont eu une visite médicale dans les 7 jours précédant leur suicide ; la moitié d’entre elles ont été vues dans un établissement de soins en santé dans les 30 jours précédents. Le repérage du risque suicidaire, l’évaluation puis l’intervention en cas de crise suicidaire sont donc fondamentales pour éviter tant le décès par suicide.